terça-feira, 12 de janeiro de 2010

Combien d'ouistitits ?

Il y a longtemps, sont venus à notre bar , à Itaparica, à Bahia, quatre adolescents paulistas à la recherche d’« au moins deux ouistitis ». Pendant que je les servais les boissons commandées, ils se montraient de plus en plus excités.
_« Si on arrive à en trouver, j’en veux un aussi », a dit la fille au cheveux rouquins.
Ils étaient donc déjà trois les ouistitis.

Surprise par une aussi grande inconscience écologique et cette euphorie infantile à vouloir emmener des ouistitis à São Paulo, je leur ai questionné :
- Voulez vous dire que vous ne connaissez même pas l’Ile d'Itaparica et vous êtes venus pour attraper des ouistitis ?

_ Nous sommes arrivés et nous sommes tombés pile sur cet autocollant avec un ouistiti - pointant le logo sur mon jeep a parlé le garçon au lunettes noir, comme si cela était une coïncidence spirituelle. « C’est un ouistiti, n’est ce pas ? » a renforcé le garçon le plus rondelet, le seul qui ne voulait pas d’ouistiti.

_Celui là, -je lui ai répondu- c’est un Callitrix Penicilatus, oui , un ouistiti. Vit en liberté sur l’île à côté d’autres animaux comme le sariguei – sans vouloir offenser le garçon - et vous ne pouvez pas en emporter !

_ Ahhh ! Mais vous avez de ces ouistitis ? Vous en avez ? – presque implorant m’a demandé la plus jolie.

_ Avoir ? J’en ai pas ! Les manguiers et goyaviers dans notre jardin oui ils en ont. et c'est trop beau ! Les arbres sont toujours visités par des familles entières de miquinhos .

_Pour l’amour de Dieu, madame, laissez nous aller là bas ! Je vais prendre bien soin d’eux. Chez moi j’ai même plus d’arbres que ce que vous en avez ici - me suppliait à genoux le plus agité.

_Sans façon, les jeunes, qu’est ce que cela veux dire ?! D’ici à São Paulo la petite bête serait déjà morte de peur, de faim et de tristesse !

_Madame, je vous paye ! – pensant avoir dit le mot magique , m’avait lancé cela l’agité.

Tellement j’étais surprise, je suis restée bouche ouverte, mais j’étai encore gentille.
_Le maximum que je puisse faire pour vous c’est de vous laisser aller dans le jardin voir s'ils y sont, sur le cocotier, peut-être… Mais je fais cela pour vous donner une chance. Peut-être en voyant comme ils sont heureux sur ces arbres vous aller désister de les arracher de leur mãe natureza. Cela serait vraiment une chance, seulement je crains bien qui n’y en ai aucun a cette heure ci. Bah, alors venez !

Nous avons traversé la cuisine blanche et propre de notre bar et les adolescents de São Paulo se sont trouvés au milieu d’un paysage abondant, plein de fruits. Ils observèrent un instant en silence… Mais en vain : pas d’ouistitis.

Déçus, les quatre m’ont posé plein de questions dont j’ai fait exprès de ne pas donner de réponses : « comment on attrape les « miquinhos ? », « qui en vends à Itaparaica ? », « qu'est ce qu’ils mangent ? » , « jusqu'à quelle taille ils grandissent ? »…

Déçue moi aussi, avec le fait que l’île soit si vulnérable, j’ai encore osée leur proposer qu’ils aillent faire un tour en vélo en faisant bien attention au paysage et qu’ils allaient certainement pouvoir admirer les ouistitis sur les toits des grandes maisons coloniales de la place du Campo Formoso.

Mais ils m’ont dit « au revoir » me garantissant qu’ils ne retourneraient pas à São Paulo sans « au moins deux ouistitis ». Marilia de Laroche 10/03/94

sábado, 9 de janeiro de 2010

Laïcité dans l'enseignement publique au Brésl: mission impossible


Le sujet est délicat. Cela touche la masse, le grand peuple. Touche une bonne partie de la classe moyenne que vit depuis quelques temps dans les soucis, la dépression. Touche les « moutons » qui suivent « religieusement » ce qu’ordonnent pastors, papes, prêtes, popes, tous revendiquant la gloire d’être rien de moins que « représentants de Dieu sur Terre », « ministres du Royaume que ne finit jamais ». Combien de arrogance, de soberbe, combien de têtes de bois.
Le sujet est tellement « sacré » qu’une quelconque divergence de penses serait considéré blasphème avec risque de linchement sur voie publique. Choquants l’onimipresence de l’église qui demandent le dizime dans le pays. Choquants les discours des “pastors” á la telé.
“Dans les écoles, dans les rues, champs, constructions” le sujet est le retour de Jésus. On a enlève l’enseignement de la morale, Du civisme et de l’organisations sociale et politique Du pays pour remplir la tête des enfants avec des histoires de démons qui viennent tirer les jambes de ceux qui ne croient pas en Dieu.
Réveillez vous population ! Vous ne voulez pas devenir « coincés » comme les musulmans, juifs, catholiques, ayatollahs et radicaux, si ?! Ne revenons pas au moyen âge, “pour l’amour de Dieu”!
Marilia de Laroche / 07 10 2007

Consommer, travailler, produire...Consommer, travailler, produire...


« La » gouverneur du Rio Grande Du Sud est allé á São Paulo montrer combien son Etat est une “bonne affaire”!
Est-ce que la presse a besoin d’être si impartiale? Tellement « connivente »? Pour quoi ne pas critiquer ouvertement ce monde consommateur, capitaliste? Est-ce qu’ils ne voient pas que c’est nécessaire réduire l’accélération ?
Aujourd’hui, gouverneurs, maires et présidents sont devenus des garçons de publicité pour une économie dévastatrice pour Le peuple de la planète.
On vend de tout : avions, uranium, bauxite, bois… terres. On vend des gens, des organes, des armes, nourriture transmodifiée.
On vend même des rêves!!!
Et tout le monde en achète !
Marilia de Laroche - 11/09/2007

sexta-feira, 29 de maio de 2009

"Minha casa, minha vida" - "Chez moi, ma vie"


Plane sur les têtes de la planète le rêve d'une maison á soi.
Mal équilibrée, la planète penche : d'un côte les sans toit, de l'autre ceux qu'en ont plus que trois. Marilia de Laroche-São Luis 28/05/09